Former les paysan·ne·s à l'agroécologie

Chers difteurs,

La formation des paysans passe notamment par des échanges de pratiques de pair à pair. Grâce à vos difts, une visite d’échange et de partage d’expériences a pu être organisée entre l'ONG ORGIIS Ghana et nos partenaires locaux au Burkina Faso en septembre 2024.

Au cours de cette mission, facilitée par le coordinateur technique et financier de Terre & Humanisme au Burkina Faso, la délégation a pu échanger avec le Conseil National de l’Agriculture Biologique (CnaBio), visiter la ferme agroécologique de Béo-Nèré, le site de production des femmes accompagnées par l’Association Lutte Contre la Pauvreté (ALCP), et explorer quelques marchés hebdomadaires de produits bio à Ouagadougou.

L’objectif de ce voyage d’échanges était de découvrir l’approche territoriale adoptée par les acteurs du Burkina Faso dans la promotion de l’agroécologie. Le point fort relevé au cours de la mission est la synergie d’action entre les différents acteurs de la chaine de valeur de l’agroécologie et de l’agriculture biologique notamment les producteurs, la structure de certification, les partenaires commerciaux, le ministère en charge de l’agriculture, etc.

La délégation est repartie satisfaite de cette expérience, et l’ONG ORGIIS Ghana souhaite poursuivre et consolider les relations avec les acteurs du Burkina Faso pour promouvoir l’agroécologie.

Terre et Humanisme et se partenaires locaux au Togo sensibilisent les paysan·nes aux alternatives agroécologiques, tout en promouvant des événements tels que les Semaines des Alternatives aux Pesticides.

Une session de formation a été animée par les structures d’accueil en partenariat avec la Direction de la protection des végétaux (DPV) à destination de 100 producteurs et productrices agricoles portant sur le cadre juridique de la gestion des pesticides et les impacts négatifs de l’utilisation des pesticides chimiques de synthèse sur les services écosystémiques. 

L’intérêt de cette session de formation a été d’assurer la sensibilisation des producteurs et productrices agricoles sur les différentes alternatives agroécologiques à l’utilisation des intrants chimiques et de les amener à adopter les biopesticides.