Chers Difteur-ses,
À N’Djamena, la malnutrition aiguë touche plus d’un enfant sur dix. Dans le quartier de Walia,
Briya veille attentivement sur son fils de neuf mois.
« Il est tombé malade il y a une semaine. Le médecin m’a dit qu’il souffrait de malnutrition aiguë et de paludisme. Heureusement, j’ai appris à surveiller son état grâce aux agents communautaires », confie-t-elle.
Elle utilise désormais le bracelet PB pour mesurer régulièrement le périmètre brachial de son enfant. Ce bracelet, vert, jaune ou rouge selon le niveau de malnutrition, est devenu un outil familier dans de nombreux foyers. ALIMA et son partenaire tchadien Alerte Santé forment les familles à son utilisation et assurent des visites hebdomadaires. Milliwam, 29 ans, a elle aussi bénéficié de ces visites :
« Les conseils sur l’hygiène et la nutrition m’ont beaucoup aidée. Je vais bientôt aller au centre car mon fils est encore faible. »
Même vigilance chez Bella :
« Ma fille avait perdu du poids à cause de diarrhées. Grâce à la sensibilisation, nous l’avons amenée au centre de santé de Toukra. Elle a reçu un traitement à base d’aliments thérapeutiques. »
Amina, mère de deux enfants, témoigne également :
« Lors d’une démonstration culinaire, j’ai appris à préparer une bouillie plus nutritive. Je vais la refaire à la maison.»
Sensibiliser les familles, renforcer le lien avec les centres de soins : une stratégie communautaire essentielle pour sauver des vies.
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