Chers difteurs,
Le 3 décembre, nous avons reçu la sollicitation d'un résident de Normandie (même si nous sommes des breton·nes chauvins, on aide les animaux de l'autre côté des frontières !). Son jardin étant favorable à la biodiversité, elle a l'habitude d'y croiser des hérissons, surtout en période de reproduction.
Mais alors que l'hiver arrive, un juvénile de 240g se laisse apercevoir. Il a l'air mal en point. Il est couvert de tiques, ce qui n'est pas bon signe... Ceci peut être une conséquence d'un affaiblissement immunitaire, et si jamais les grands froids décident à se manifester, il n'aura, de toute façon, pas les réserves de graisse suffisantes pour hiberner et y faire face.
Il est trop tard pour qu'il soit confié à sa mère car elle a déjà repris sa route en solitaire, comme tous les hérissons. Et à priori, il n'y a pas de centre de soins en capacité de le recevoir à proximité. La seule solution est donc une prise en charge temporaire en clinique vétérinaire pour lui faire retirer ses tiques une par une et l'aider à se nourrir afin qu'il prenne du poids.
Malheureusement, malgré les bonnes intentions, cela ne fonctionne pas à tous les coups. Le hérisson, probablement trop affaibli, n'a pas supporté la captivité, il n'a pas survécu.
C'est aussi ça le lot de notre activité.
C'est pour cela que nous sensibilisons 200 enfants et plus de 4000 adultes chaque année aux enjeux de biodiversité, notamment grâce à vous.
Merci pour votre soutien et votre générosité ✨